Comment trouver le bon traducteur pour votre entreprise

La traduction est-elle un maillon important de votre chaîne de production? Le cas échéant, comment vous y prenez-vous pour trouver des ressources?

Si vous faites comme bien des gens, vous sollicitez des recommandations de collègues ou consultez les répertoires d’associations professionnelles.

Bien qu’efficaces, ces méthodes comportent certaines limites. Dans le cas de recommandations, le traducteur a peut-être bien servi votre collègue, mais comme c’est souvent le cas dans un métier professionnel, le donneur d’ouvrage n’a pas nécessairement les compétences requises pour bien évaluer la qualité du travail.

Il y a aussi la question de la spécialisation. Selon la nature des textes que vous avez à traduire, il se peut que le traducteur ait besoin de compétences particulières, par exemple dans le domaine juridique, financier, médical ou un domaine technique pointu. Dans ce cas, il faut chercher un traducteur comme on cherche un avocat, c’est-à-dire par champ de spécialisation, ce qui limite le bassin de candidats potentiels et, possiblement, la pertinence d’une recommandation.

Les répertoires d’associations professionnelles, par exemple celui de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ), pallient ce problème en permettant de cibler ses recherches par spécialité. Comme dans d’autres professions cependant, si le fait qu’un traducteur ait de l’expérience dans votre domaine et qu’il soit membre d’un ordre professionnel permet un certain filtrage, ce n’est pas nécessairement un gage de qualité.

En tant que cabinet de traduction, la recherche de traducteurs est un aspect important de notre métier. Nous employons les deux méthodes décrites ci-dessus, avec un certain niveau d’efficacité. Mais là où nous avons le plus haut taux de succès, c’est en personne lors d’événements du milieu.

Pourquoi? Parce que la traduction est à la fois un art et une science. C’est essentiellement la communication par un autre de vos idées. Il y a quelque chose de très personnel, très relationnel dans l’exercice de la traduction. C’est aussi un travail intellectuel dont la qualité ne se mesure pas de façon évidente et pour lequel aucun titre ou autre qualification n’est un indicateur fiable de qualité. Les rencontres en personne permettent d’apprécier ces éléments intangibles, en plus de ratisser beaucoup plus large que des recherches ciblées ou des recommandations.

Depuis trois ans, notre cabinet organise un événement de réseautage pour les gens du milieu langagier. Cette année, nous ouvrons l’événement au grand public afin de permettre des rencontres entre fournisseurs et acheteurs. Vous êtes responsable de la traduction, des communications ou de l’approvisionnement pour votre entreprise? Profitez de cette rare occasion de faire de précieux contacts.

On vous attend avec impatience le vendredi 6 septembre – cliquez ici pour vous inscrire.

What makes a good translator? / Qu’est-ce qu’un bon traducteur?

Le français suit.

Good translators have an eye for contrasts between language structures and cultures, and are able to distinguish between information that is chosen deliberately by the author and information that is more or less imposed.¹ They draw upon the richness of the target language in such a way that an unknowing reader would never suspect the work is a translation. They don’t hesitate to tighten up, elaborate on, or adapt the source text for the reader’s benefit. They don’t get caught up in the myriad of micro-operations inherent to their task to the point of losing sight of the end purpose: to efficiently deliver a message and, on a broader level, to provide a service. As such, they have a firm understanding of the reality on the ground and of their audience. They appreciate the ever perfectible nature of translation, “an operation relative in its success, variable in the levels of communication it achieves”². Finally, they aspire not only to preserve the information their authors seek to communicate in the original, but also to convey it in a way that may be even clearer, even more pleasant to read, and have even greater impact in the target language so that a reader who understands both languages might prefer the translation to the original.¹

References:

1.     Georges Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction.
2.     Daniel Gile, La traduction. La comprendre, l’apprendre.

 

Un bon traducteur discerne les contrastes entre les structures linguistiques et les cultures et fait la distinction entre les informations choisies délibérément par l’auteur et celles qui lui sont plus ou moins imposées¹. Il sait faire briller le génie de la langue d’arrivée, de sorte qu’on ne soupçonne pas son intervention. Il n’hésite pas à élaguer, étoffer, moduler ou adapter au service du lecteur. Il ne s’embourbe pas dans la myriade de micro-opérations inhérentes à sa tâche à en perdre de vue la finalité : transmettre efficacement un message, et plus globalement, fournir un service. Il connaît donc bien la réalité du terrain et des gens à qui il s’adresse. Il apprécie la nature complexe et sans cesse perfectible de la traduction, « opération relative dans son succès, variable dans les niveaux de la communication qu’elle atteint »². Enfin, il aspire non seulement à préserver les informations que l’auteur souhaite faire passer à travers le texte de départ, mais aussi à les transmettre de manière plus claire, plus agréable à lire, avec un impact maximisé, à tel point qu’un lecteur comprenant les deux langues pourrait préférer la traduction à l’original¹.

Références :

1.     Georges Mounin, Les problèmes théoriques de la traduction.
2.     Daniel Gile, La traduction. La comprendre, l’apprendre.